Titre : Fangirl.
Auteur : Rainbow
Rowell.
Éditeur : MACMILLAN
(Castelmore pour l’édition française).
Nombre de
pages : 461.
Résumé :
« Cath et Wren sont des jumelles inséparables. Fans
de Simon Snow, elles passent leur temps sur les forums consacrés à l’auteur.
Mais la passion de Cath a tellement pris le pas sur sa vie que Wren lui annonce
l’impensable : cette année, à la fac, elles feront chambre à part. L’une est
prête à renoncer à ses rêves pour profiter dignement des joies de la vie
estudiantine. L’autre est soudain projetée dans un univers hostile dans lequel
tout le monde – ses profs, sa famille et sa colocataire – méprise la
fanfiction. C’est alors qu’elle tombe sous le charme d’un obsédé de la
littérature… »
Mon avis :
L’intrigue – On
est ici dans une intrigue assez basique : deux jumelles partent pour
l’université, mais l’une d’elle (Wren) souhaite fonder son identité propre, et
décide de ne pas cohabiter avec sa sœur. Cath (la seconde sœur) se retrouve
donc en colocation avec Reagan, et son acolyte Levi qui n’est jamais très loin.
Partagée entre l’écriture de sa fanfiction, la découverte de la vie étudiante,
ses premiers amours et des problèmes familiaux, Cath va vivre dans ce roman une
sorte de voyage initiatique des temps modernes, par lequel on passe tous
lorsque l’on doit quitter le cocon familial.
L’histoire est dynamique, et ça se lit vite (et même en
VO !). Après, on est très clairement dans un livre adressé plutôt à un
public adolescent/très jeune adulte, avec un côté très naïf qui peut gêner
certains lecteurs. Mais c’est une histoire très mignonne, parfaite à lire en
terrasse, sous le soleil de ces jours-ci.
Les personnages –
Ce que j’ai aimé ici, c’est que les personnages sont réalistes. On n’est pas
dans des caricatures complètes, comme c’est souvent le cas dans ce type de
lecture. Cath est une geek un peu névrosée, Wren en est l’opposé complet, et
incarne la jeune étudiante bien décidée à profiter de ses années à l’université
pour s’amuser. Même Lévi n’est pas l’archétype du beau gosse romantique, et commet
quelques erreurs. Les personnages sont tantôt attachants, parfois agaçants,
pour différentes raisons.
Le style – C’est
un peu dur de juger du style ici, étant donné que je l’ai lu en VO, et que je
ne prétends pas être une styliste de l’anglais. Ce que je peux en dire en
revanche, c’est que le vocabulaire est très simple, souvent répétitif, et que
cette lecture peut donc tout à fait être faite par de jeunes lecteurs, ou des
lecteurs qui n’ont pas un niveau d’anglais excellent. C’est à mon avis un titre
très accessible si l’on souhaite se diriger vers des lectures anglophones.
Conclusion : Une lecture divertissante, accessible en VO pour
les lecteurs inexpérimentés, qui vous arrachera facilement quelques sourires.
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