jeudi 29 décembre 2016

Semaine à lire, édition 2016.

Coucou !
Certains d'entre vous l'ont peut-être déjà vu passer, mais le célèbre "Week-end à 1000" organisé par LiliBouquine a évolué pour l'année 2017. L'une des nouveautés, c'est la création d'une semaine à lire. L'objectif ? Du vendredi 23 décembre 2016, 19h, au vendredi 30, 23h59, vous vous fixez un nombre de pages à lire.

Pour ma part, j'ai choisi comme PAL :
- Djihad à Paris, de Marc Bowman (ma lecture en cours) : 67 pages restantes.
- All I want for Christmas, d'Emily Blane : 234 pages.
- Angelfall 1, Susan EE : 404 pages.
- After tome 5, d'Anna Todd : 531 pages.
- Les misérables 2, Victor Hugo et Takahiro Arai : 203 pages.
- La petite sorcière, Benjamin Lacombe et Sébastien Perez : 37 pages.
Soit un total de 1476 pages. J'ai donc fixé mon objectif à 1500 pages.
Je mettrai le défi à jour jusqu'à la fin de la semaine, en colorant en vert les titres une fois qu'ils seront terminés, et en les chroniquant directement ici.
Et vous, vous avez tenté le défi ?

Mise à jour à la fin du défi :
Fini le suspense, je termine le défi vers 20h avec 1506 pages lues sur un objectif de 1500. J'ai complété mes dernières pages avec le début de "Je n'ai jamais eu de petite robe noire" de Roselyne Madelénat. J'avoue n'avoir lu que le nombre de pages manquant pour terminer ce défi, car après je devais m'attaquer à mes préparations du Jour de l'An. Je vous reparle bientôt de ce titre je pense car il est très court.

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Les chroniques

Djihad à Paris, Marc Bowman.
Éditions Pierre de Taillac, 446 pages.

Je ne développe pas trop la critique ici, tout simplement car c'est un livre sur lequel j'ai travaillé et que donc je ne suis pas objective. Mais c'est un manuscrit sur lequel je suis heureuse d'être tombée, car il m'a tenue en haleine, et l'histoire est malheureusement criante de réalisme.






 All I want for Christmas, Emily Blane.
Harlequin, 234 pages.

J'avais choisi ce titre au hasard pour le Cold Winter Challenge. Et il correspond à l'image que j'avais des collections Harlequin : des romances un peu bidons, sans grand intérêt, mais qui font passer le temps et ont le mérite de ne pas être prise de tête. Le style est basique, l'intrigue trop facile (deux amis le lundi, qui finissent fiancés le mardi), mais au moins c'est court !






Angelfall : Penryn et la fin du monde, Susan Ee.
Fleuve noir (Territoires), 404 pages.

Très grosse surprise pour ce roman. Je m'y plongeais plus par curiosité que par réel intérêt, mais alors je me suis laissée embarquer du début à la fin ! Les personnalités sont bien construites, l'intrigue est intelligente, et ce que j'ai aimé surtout, c'est qu'on n'épargne pas le lecteur. Contrairement à beaucoup de livres du genre, on n'édulcore pas les événements et l'auteur décrit des choses qui, on ne va pas se mentir, m'ont donné la nausée une ou deux fois. J'ai super hâte de me replonger dans cet univers parce que la fin de ce premier tome est... intenable !


La petite sorcière, Benjamin Lacombe et Sébastien Perez.
Seuil jeunesse, 37 pages.

Un joli petit cadeau de Sandrine du blog Comme dans un livre. J'aime toujours autant les univers que les deux comparses nous livrent. Parfait pour la saison hivernale, ce genre de petite histoire fonctionne pour les petits et les grands et forme un petit cocon autour de nous.






Les Misérables, tome 2, Victor Hugo et Takahiro Arai.
Kurokawa, 203 pages.

Mon avis reste sensiblement le même que pour le premier tome, avec un petit plus : les dessins rendent beaucoup moins de violence aux visages, et j'adhère davantage. L'histoire en est encore à ses balbutiements, donc j'attends encore la suite, mais on voit les premiers fils se nouer et j'ai hâte que ça commence !





After, saison 5, Anna Todd.
Hugo Roman, 531 pages.

J'avoue que je suis contente d'enfin avoir lu la conclusion de cette saga. Je trouve la fin un peu facile, mais ce dernier tome est à l'image du reste de la série (sauf le 4 que j'avais particulièrement apprécié), une lecture sympathique mais sans grand coup de coeur non plus. Par contre, et ça m'a un peu réconciliée avec After, l'auteure oublie un peu ses scènes de sexe qu'elle nous pond à tout bout de champ pendant toute la première moitié, et ça c'était vraiment cool. Je ne suis donc pas déçue par cette conclusion, et me plongerai sans doute dans les Before et Landon.

jeudi 15 décembre 2016

Les misérables, tome 1, Victor Hugo & Takahiro Arai.





Titre : Les Misérables, tome 1.
Auteur : Victor Hugo & Takahiro Arai.
Éditeur : Kurokawa.
Nombre de pages : 246.


Résumé :
« Jean Valjean soutient depuis toujours sa sœur et ses 7 enfants. Il essaie de gagner de l'argent et de les nourrir comme il peut en élaguant des arbres. Mais l'hiver arrivé, il n'a plus de travail. Après avoir vendu le pistolet de son défunt père, il ne peut même plus braconner et se trouve obligé de voler du pain pour les empêcher de mourir de faim. Malheureusement, il se fait arrêter. Sorti de prison après 19 ans d'incarcération, c'est un homme changé, un rebut de la société qui n'a plus foi en rien. Après s'être fait rejeter de toutes les auberges et tous les villages sur son passage, il trouve refuge chez l'évêque Bienvenu, un homme d'église au cœur bon, qui ne vit que pour aider son prochain... Commence alors pour Jean Valjean, l'ancien forçat, une nouvelle vie. »

Mon avis :
L’intrigue – C’était mon premier manga. Je voulais essayer, et quand j’ai vu ce titre, je me suis dit que ce serait une bonne occasion de me plonger dans un classique que je n’ai jamais lu, sinon quelques extraits, tout en découvrant le manga.
Je ne peux pas trop revenir sur l’intrigue pour le moment, notamment parce qu’au final, malgré les 246 pages de ce premier tome (d’une série de 7), il ne se passe en fait pas grand-chose.
Le style – C’est plutôt de l’interprétation de Takahiro Arai que je vais parler aujourd’hui. Il y a une chose qui m’a gênée, mais j’ai l’impression que c’est une figure de style du manga en général, c’est le fait de tout le temps faire hurler les personnages avec des torsions de visages très violentes. En repensant aux mangas que j’ai pu feuilleter et aux animés que j’ai regardé étant plus jeune, je me rends compte que c’est un effet de style qu’on rencontre souvent. Sauf qu’ici, ça ne me paraissait pas justifié du tout. J’avais au contraire des paroles qui me semblaient beaucoup plus douces, presque des soupirs, mais que l’auteur faisait hurler aux personnages.
Il y a une seconde chose qui m’a un peu perturbée, mais là ma méconnaissance du livre de Victor Hugo peut entrer en compte. Tout au long de ce tome, le personnage de Jean Valjean et poussé par une sorte de démon intérieur, représenté sous les traits d’un lion, et qui l’amène à toutes sortes de méfaits ou réactions de rejet. Mais cette métaphore est vraiment omniprésente. Alors peut-être que c’est déjà le cas dans le texte d’origine et dans ce cas Takahiro Arai n’a fait que retranscrire cette donnée, soit il l’a volontairement poussée à un extrême qui m’a un peu désorientée, car elle donne une dimension assez surnaturelle à une histoire qui est pourtant tout ce qu’il y a de plus terre à terre.
Concernant les dessins en eux-mêmes, je ne suis pas experte, mais ils m’ont personnellement plu. L’espace de la page est bien réfléchi dans son ensemble et permet une construction souple du récit, qui convient parfaitement à la novice que je suis.


Conclusion : Une bonne idée pour aborder un classique de manière originale, notamment avec les plus jeunes qui n’aiment pas particulièrement la lecture.

lundi 12 décembre 2016

Les livres prennent soin de nous, Régine Detambel.





Titre : Les livres prennent soin de nous – Pour une bibliothérapie créative.
Auteur : Régime Detambel.
Éditeur : Actes Sud.
Nombre de pages : 156.


Résumé :
« Par le rythme et la musicalité de leurs phrases, l’ordre de leur syntaxe, le toucher sensuel de leur papier, les livres nous soignent et nous apaisent. Au fil de l’enveloppant mouvement de l’écriture et de la lecture se dispense en effet un sens toujours renouvelé capable de nous arracher à nous-mêmes et à nos souffrances.
Dans la détresse physique ou psychique, dans le handicap ou la grande vieillesse, le livre permet d’élaborer ou de restaurer un espace “à soi”. Face à la double menace de la passivité et de la perte d’autonomie, la lecture a le pouvoir de favoriser la reconquête d’une position de sujet, ce qui est précisément l’objectif de toute bibliothérapie digne de ce nom.
Tandis que fleurissent les salons de “développement personnel” et les premières thèses de médecine sur le pouvoir des livres, Régine Detambel, écrivain et kinésithérapeute de formation, se donne ici pour tâche de montrer que la littérature en tant que “remède” doit se défier tout autant du pouvoir médical que des lieux communs du bien-être de masse. Elle propose à Montpellier-Juvignac une formation en bibliothérapie créative. Le présent ouvrage recense quelques-unes de ses sources théoriques et les grandes lignes de sa pratique. »

Mon avis :
Je change un peu la structure de ma critique (qui n’en aura pas en fait), puisque nous sommes ici dans un essai autour de l’usage du livre et de la lecture dans un cadre thérapeutique.
Je ne sais plus très bien pourquoi j’avais acheté ce titre en particulier à sa sortie, peut-être pour sa couverture qui est particulièrement réussie et poétique, et qui au final suggère bien les idées qui vont être développées dans ce livre. Mais je ne suis pas une lectrice d’essais, ça m’ennuie et je garde le souvenir de tous ceux que j’ai dû lire à la fac et qui me faisaient piquer du nez. Celui-ci, indéniablement, sort du lot.
Très court, il se lit facilement, et à ce mérite premier d’être accessible à tous. Il est vrai que j’y ai retrouvé plusieurs correspondance avec des sujets abordés lors de mes études, et c’était agréable de retrouver ces notions dans un autre cadre et dans des applications un peu plus concrètes que la simple étude de texte ou conceptualisation littéraire. Ici, le livre est un remède.
L’auteure évoque d’abord la littérature, disons « lifestyle », tous ces guides pour apprendre à mieux vivre, très prisés notamment dans les pays anglo-saxons. Mais elle en parle pour mieux les extraire de sa réflexion ; ce qui l’intéresse, c’est de savoir comment le texte littéraire s’intègre dans un processus de guérison. On parle du roman certes, mais aussi de la poésie et de sa musicalité. Et c’est intéressant de constater comment des vérités utilisées dans un cadre médical le sont pour tout lecteur : l’évasion, la matérialisation de certains de nos problèmes, mal-êtres, situations rencontrées et perturbantes, etc., sont autant d’outils qui permettent au lecteur de rencontrer ailleurs que dans sa propre existence des choses qu’il a pu rencontré lui-même. Et si ce n’est le cas, il en fait l’expérience par le biais d’un autre, et entre alors en jeu un effet cathartique, une purgation fictive. J’ai aimé l’idée qu’on puisse proposer à des dépressifs, des anxieux, etc. de se plonger dans la lecture pour essayer d’expliquer et de comprendre leur mal, plutôt que de les shooter de médicaments. Et même sans souffrir de ce genre de maux, on parle aussi de la lecture en maisons de retraite, ou comment cette activité permet d’appréhender son propre vieillissement et son avancée dans les différents âges de la vie, quelque chose auquel nous sommes tous confrontés, à n’importe quel âge.
La seule chose que je reprocherai à cet essai, c’est de ne pas assez proposer d’exemples. Il est vrai qu’on nous explique que chaque personne aura un besoin différent, et qu’il n’y a pas tel titre pour soigner la dépression, tel titre pour les apathiques, etc. Mais au final le propos reste assez abstrait parfois. Ça aurait été intéressant d’avoir des cas précis, par exemple « J’ai rencontré le patient X qui souffrait de tel mal, avec les symptômes A, B et C, donc je lui ai proposé tel titre, afin qu’il exorcise sa souffrance sans développer les réactions M et N qui pourraient lui être néfastes. » J’aurais aimé découvrir comment cette nouvelle thérapie pouvait s’appliquer concrètement.


Conclusion : Une manière intéressante de découvrir quels effets peut avoir la lecture, un bon guide pour tous les professionnels du livre !

Millenium (tome 1) : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, Stieg Larsson.





Titre : Millénium, tome 1 : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes.
Auteur : Stieg Larsson.
Éditeur : Babel noir.
Nombre de pages : 706.

Résumé :
« Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. Lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire. »

Mon avis :
L’intrigue – J’avais été très marquée par le film (la version américaine avec Rooney Mara et Daniel Craig). Du coup quand je suis tombée sur les deux premiers tomes dans une librairie d’occasion avec des prix plus que canons, je me suis laissée tentée, malgré les petites briques que ce sont. J’ai sorti le premier tome dans le cadre du Cold Winter Challenge, dans le menu « Montagnes enneigées ». Et malgré les 700 pages de ce pavé, et alors même que je connaissais déjà l’intrigue, je me suis totalement laissée emportée par l’enquête. Je ne lis jamais ce type de roman, et c’est sans doute une erreur quand je constate combien j’ai apprécié celui-ci. Même après avoir vu le film une dizaine de fois et après la lecture de ce livre, je reste toujours aussi scotchée par l’intrigue, et surtout sa résolution. Le rythme est un peu plus lent dans le livre par rapport au film, ce qui est logique puisque le film doit tout condenser en deux heures. Mais ce roman se sirote avec plaisir et frissons. Les personnages semblent encore plus tordus lorsqu’ils sont inventés sous la plume de Stieg Larsson qui dépeint avec brio un microcosme de folie humaine, si d’humaine elle peut encore porter le nom. J’ai aimé que les choses soient plus développées ici, notamment autour de l’histoire personnel d’Henrik Vanger, qui passe un peu à la trappe dans le film alors qu’il est celui qui est à l’origine de toute cette histoire et de cette enquête. Je me plongerai avec plaisir dans le tome 2, dès que je me serai remise de mes émotions !
Le styleMêlant avec intelligence les détails et le suspense, Stieg Larsson jouit d’une plume souple qui, tout en délicatesse, vous assène de personnages et histoires plus sordides les uns que les autres. Il parvient à décrire avec précision les scènes sans en couper le rythme, un exercice moins facile qu’il n’y paraît.


Conclusion : Une intrigue sordide au possible servie par une écriture intelligente qui ne laisse pas de glace !

lundi 5 décembre 2016

Book haul de novembre

Hello la compagnie !
Et voici, avec un peu de retard, mon book haul pour novembre. Un mois assez raisonnable avec une quinzaine de titres qui rejoignent ma PAL (oui ça c'est raisonnable pour moi !), d'autant que j'ai profité d'une vente Emmaüs et d'une carte cadeau. Et sans plus tarder, on commence :

  • La fille du train, Paula Hawkins.
  • Never Never, Colleen Hoover & Tarryn Fisher.
  • The Air he breathes, Brittainy C. Cherry.
  • Harry Potter and the Goblet of fire, JK Rowling, édition hardback Bloomsbury.
  • Confessions d'une fan de Jane Austen, Laurie Viera Rigler.
  • Did I mention I miss you?, Estelle Maskame.
  • Cress, Marissa Meyer.
  • L'élue, Kiera Cass.
  • Ames jumelles & Ames rebelles, Samantha Bailly.
  • Orgueil et préjugés, Jane Austen, offert par Hugo Roman pour deux titres achetés dans leur collection New Romance.
  • The Deal, Elle Kennedy.
  • L'héritière, Kiera Cass.
  • Leo, Mia Sheridan.
  • Dévoile-moi, Silvia Day.
  • Anges & démons, Dan Brown.
  • Le livre de l'amour, Kathleen McGowan.
Et vous, de petits craquages en perspective ?

The Air he breathes, de Brittainy C. Cherry.




Titre : The Air he breathes.
Auteur : Brittainy C. Cherry.
Éditeur : Hugo Roman.
Nombre de pages : 422.


Résumé :
« Tristan et Elizabeth sont voisins, ils n'ont rien en commun à part leur passé douloureux. Elle a choisi de continuer à vivre ne serait-ce que pour sa petite fille Emma. Il a choisi de s'extraire du monde. Mais Elizabeth ne l'entend pas de cette façon. Elle sait qu'ils sont tous les deux en miettes et qu'ensemble ils seront plus forts pour affronter leurs fantômes. C'est sans compter avec toutes les embûches que les habitants de leur petite ville vont mettre sur leur route. Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues. »

Mon avis :
L’intrigueSi vous ne deviez lire qu’une romance parue cette année, c’est incontestablement celle-ci. Bien avant sa sortie, la couverture de ce titre m’avait déjà intriguée, je la trouvais – et la trouve toujours – très réussie. Je n’avais pas vraiment prêté l’œil au résumé, je trouve qu’ils se ressemblent tous un peu en romance. Dans ma whish list depuis un moment, j’avais finalement craqué le mois dernier et lu peu de temps après mon achat. Et quelle claque !
Je dois dire que je lis assez peu de romance, et dans des intervalles assez séparés, car on retrouve souvent des schémas identiques et même si j’apprécie mes lectures, je me lasse assez vite de ce genre. Autant vous dire que The Air he breathes a cassé tous mes a priori. Dès les premières pages, je me suis laissée prendre dans l’univers de Tristan et Elizabeth, et leurs démons intérieurs qui avaient une certaine résonnance en moi, car je sais combien un univers peut être bouleversé lorsqu’on perd quelqu’un de très proche. Et les sentiments des deux personnages principaux sont rendus avec une justesse absolument bouleversante. Tristan en particulier m’a chamboulée.
La première impression qui est ressortie de ma lecture, c’est que je venais de lire une romance beaucoup plus mature que la majorité de la production actuelle. On n’a pas des jeunes adultes d’à peine une vingtaine d’années. Ici, les deux personnages sont davantage vers la trentaine, ils sont tous les deux parents, et on sent une plus grande maturité dans leurs personnalités. Faye, la meilleure amie d’Elizabeth, est absolument explosive et m’a fait me plier de rire, littéralement. Et le panel de personnages servent une intrigue qui, à première vue, peut paraître assez classique par certains aspects, mais se révèle en fait bien plus complexe jusqu’aux dernières pages. Suspense garanti !
Le style – Tout comme pour les personnages, on sent également une grande maturité dans l’écriture de Brittainy C. Cherry. Mon jugement se fait bien sûr sur une traduction, mais la façon dont l’intrigue est menée relève d’une certaine intelligence de l’auteure qui transperce malgré cette traduction. J’ai vraiment ri, pleuré, eu peur avec les personnages, et ai dévoré ce roman sans pouvoir m’en séparer.


Conclusion : Un énorme coup de cœur, qui saura fédérer les lecteurs coutumiers de la romance comme les plus récalcitrants !