Titre : The
Fire.
Auteur : Brittainy
C. Cherry.
Éditeur : Hugo
Roman.
Nombre de
pages : 436.
Résumé :
« Deux amis que tout oppose en apparence, mais qui
au fond se ressemblent, brisés par des relations familiales difficiles, tombent
amoureux jusqu’à devenir une drogue l’un pour l’autre. Elle a toujours été la
femme de sa vie, et lui pour elle, son plus douloureux échec. Parviendront–ils
à vivre l’un sans l’autre ?
Il était une fois Logan, et je l’aimais. Tout nous
opposait, mais nous étions plus proches l’un de l’autre, que quiconque ne
pourra jamais l’être. Il faisait partie de mon être, de toutes les manières
possibles, nos vies étaient jumelles au point de ne former qu’une seule et même
flamme qui se consumait. Jusqu’au jour où je l’ai perdu.
Il était une fois un garçon, et je l’aimais. Et le temps
de quelques soupirs, de quelques murmures, de quelques instants, je crois qu’il
m’a aimée, aussi. »
Mon avis :
L’intrigue – Comme
dans The Air he breathes, l’auteure
ne révolutionne pas le genre avec des péripéties incroyables, mais il n’empêche
qu’elle nous fait très facilement adhérer à l’histoire. J’ai beaucoup aimé
l’histoire entre Logan et Alyssa, et le fait de les suivre sur plusieurs
années, même s’il y a des ellipses, parce que du coup on n’a pas de temps
morts. Les passages inutiles sont éludés pour se concentrer sur l’essentiel et,
encore une fois, ça fonctionne !
Les personnages –
J’avais eu un vrai coup de cœur pour Tristan et Elisabeth de The Air, mais ça a été un peu moins le
cas pour Logan et Alyssa. En fait, ils sont tous les deux dans une recherche
presque naïve de l’affection de leurs parents, et parfois ça me semblait un peu
trop poussé pour être crédible. Logan, par exemple, subit les pires crasses de
la part de sa mère, et pourtant il lui pardonne tout sans sourciller. Sans la
rejeter complètement, j’ai eu un peu de mal avec cet aspect de sa personnalité.
De la même façon, Alyssa s’accroche à Logan et lui pardonne tout un peu trop
vite, alors qu’il a fait le mort pendant cinq ans. On a l’impression qu’elle ne
lui en veut pas une seconde, alors que pendant toutes ces années elle a
souffert à cause de lui.
Alors bien sûr ça reste un détail, qui ne gâche en rien le
plaisir de la lecture, d’autant qu’on ne peut pas s’empêcher de s’attacher aux
personnages. Kellan est un peu le grand frère qu’on rêverait tous d’avoir,
Erika est délicieusement névrosée, Jacob est le bon copain qui nous fait rire.
Tous les personnages fonctionnent bien ensemble et se complètent bien les uns
les autres.
Le style – Mais ce
qui fait la force de ce roman, c’est évidemment de style de Brittainy C.
Cherry. Elle a une formulation des choses et un rythme dans l’écriture qui
fonctionnent très bien, et font que le livre se dévore à une vitesse folle.
J’aime particulièrement la circularité qu’elle installe dans ses romans, avec
des phrases, des paragraphes entiers parfois, ou des situations qui reviennent,
comme des leitmotivs. Ça donne vraiment une dimension particulière à
l’intrigue, et surtout ça donne beaucoup de personnalité à son écriture, bien
plus travaillée que la plupart des plumes du genre. C’est un vrai plaisir.
Conclusion : Une intrigue toujours efficace, et une écriture
très intéressante, qui se lit autant qu’elle s’écoute. Si vous n’avez pas
commencé la série The Elements, c’est
le moment !
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