Titre : From
Sand and Ash (VO !).
Auteur : Amy
Harmon.
Éditeur : Lake
Union Publishing.
Nombre de
pages : 372.
Résumé :
« Italy, 1943—Germany occupies much of the country,
placing the Jewish population in grave danger during World War II.
As children, Eva Rosselli and Angelo Bianco were raised
like family but divided by circumstance and religion. As the years go by, the
two find themselves falling in love. But the church calls to Angelo and,
despite his deep feelings for Eva, he chooses the priesthood.
Now, more than a decade later, Angelo is a Catholic
priest and Eva is a woman with nowhere to turn. With the Gestapo closing in,
Angelo hides Eva within the walls of a convent, where Eva discovers she is just
one of many Jews being sheltered by the Catholic Church.
But Eva can’t quietly hide, waiting for deliverance,
while Angelo risks everything to keep her safe. With the world at war and so
many in need, Angelo and Eva face trial after trial, choice after agonizing
choice, until fate and fortune finally collide, leaving them with the most
difficult decision of all. »
Mon avis :
L’intrigue – Nous
suivons ici l’histoire d’Angelo et Eva. Eva vit avec son père Camillo à
Florence, et leurs deux employés. À la mort de sa mère, Angelo, le petit-fils
de ces derniers, leur est envoyé par son père. Il quitte alors les États-Unis
pour vivre à Florence. Eva est juive, Angelo catholique.
Angelo et Eva vont vite devenir amis, puis développer
d’autres sentiments en grandissant. Seulement, Angelo est promis à un avenir
religieux et doit embrasser la carrière de prêtre, et c’est sans compter avec
la guerre qui approche. Les Juifs voient leurs droits bafoués de jour en jour,
et à la demande de Camillo lui-même, Angelo se décide enfin à prononcer ses
vœux, s’obtenant par la même occasion une place idéale pour venir en aide aux
Juifs. Ce qu’il fera tout au long du conflit, avec un courage sans nom,
profitant de sa bonne place au Vatican et de ses relations pour sauver le
maximum de vies, dont celle d’Eva.
J’ai toujours été très intéressée par la Seconde Guerre mondiale,
et j’ai lu un certain nombre de livres sur le sujet. Ce que j’ai aimé ici,
c’est que l’histoire prenait place en Italie, et que j’ai pu découvrir cette
période sous un angle nouveau, et savoir comment elle avait été vécue par les
Italiens. C’était vraiment nouveau pour moi, et j’ai beaucoup aimé ça.
L’histoire en elle-même est captivante. Je ne sais pas à
quel point l’histoire du réseau résistant au sein du clergé, qui réquisitionne
tous les couvents et toutes les abbayes est vraie, mais c’est vraiment
palpitant. Et bien sûr, la relation entre Eva et Angelo vient se mêler à tout
cela, les poussant à des extrêmes de courage – de folie parfois – pour sauver
l’autre avant de penser à leur propre existence. Jusqu’au bout, on ne sait pas
comment les choses vont se dérouler. Ce livre vous tient vraiment accroché à
votre fauteuil. C’est additif, vous ressassez les événements toute la journée,
pensant au moment béni où vous pourrez enfin vous y replonger.
Les personnages –
Le couple Eva-Angelo fonctionne à merveille. Eva est forte, intelligente, elle
se bat pour ses convictions et son honneur, même si cela la mène dans des
situations compliquées, ou à prendre de gros risques. Elle aime ses origines
juives et ne veut pas les ignorer ou s’en sentir honteuse. C'est une vraie héroïne. À ses côtés, Angelo
est observateur, investi d’une mission de protection des plus faibles. Il
n’hésite pas à mettre sa propre vie en danger pour sauver les autres, et Eva
par dessus tout. Ils accomplissent véritablement de petits miracles à eux deux,
et sont vraiment attachants. On se prendrait presque à prier avec eux pour que
tout aille bien.
Le style – J’ai
toujours aimé l’écriture d’Amy Harmon, même à travers ses traductions en
français. Mais le fait d’y accéder directement en V.O. m’a donné un tout autre
aperçu de son écriture. Elle est vraiment bouleversante. Elle sait choisir les
bons mots et les bonnes images pour vous toucher dans ce que vous avez de plus
viscéral, elle vous coupe le souffle, et ne vous le rend qu’à la fin du roman.
C’est délicieusement étouffant, cette apnée vous fait vibrer, et vous en
redemandez.
Conclusion : From Sand
and Ash fait partie de ses rares livres qui vous prennent aux tripes, vous
retournent l’estomac, et vous marquent vraiment.
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