Auteurs : François
Debois et Jean-Charles Poupard.
Éditeur : Soleil.
Nombre de
pages : 52 et 52.
Résumé :
« Londres 1888.
Le Mal s’abat sur la capitale européenne, un monstre
sanguinaire tue et dépèce des prostitués dans les bas-fonds de Whitechapel, on
le surnomme Jack l’Éventreur. À Scotland Yard, l’inspecteur Frederick Abberline
et son équipe mènent l’enquête. Entre lettres anonymes, dénonciations
calomnieuses, milices qui font la loi et le peu d’indices qu’il recueille au
fil de ses virées nocturnes, le commissaire s’égare…
D’autant qu’il est secoué par les démons de son passé
trouble. George Godley, son assistant, s’interroge sur son supérieur.
D’inquiétantes coïncidences l’amènent à penser qu’Abberline est lié à tous ces
meurtres…
Tous les deux sont-ils prêts à découvrir l’insoutenable
vérité ? »
Mon avis :
L’intrigue – D’avance,
je suis désolée pour cet article qui risque d’être un peu décousu. Je ne suis
en effet pas une lectrice habituelle de BDs, mais je vais essayer de structurer
au mieux mon avis.
Je suis tombée sur cette BD en deux tomes lors du festival
Quai des Bulles de Saint-Malo, où je suis allée un peu au hasard avec monsieur,
puisque nous vivons tout à côté. N’étant pas accoutumée à ce type d’ouvrage, je
me suis dit que l’histoire de Jack l’éventreur était sans doute un bon sujet
pour m’immerger dans cet univers. Pari réussi ! Une BD se lit bien sûr
plus rapidement qu’un roman traditionnel, mais là j’ai littéralement dévoré les
deux tomes à la suite. L’annonce fait au départ quant à l’identité de Jack m’a
mise directement dans l’ambiance, et j’avais envie de savoir comment on en
arrivait là, s’il allait être découvert, etc. Les auteur et illustrateur ne se
perdent pas en détails inutiles et vont à l’essentiel, ils ne multiplient pas
les personnages, et l’enquête est amenée dans les deux tomes avec dynamisme et
suspense. J’ai par ailleurs beaucoup aimé la conclusion du deuxième et dernier
tome, je trouve que toute la psychologie des personnages et du mécanisme est
bien mise en place et exploitée avec justesse.
Le style – Je ne
me vois pas forcément parler du texte ici, car la forme de la BD requiert un
nombre de répliques très limité et je serais incapable d’en construire une
critique constructive. Mais je vais plutôt parler des dessins. Les couvertures
des deux tomes sont juste splendides, et elles ont largement fait leur travail
avec moi. Les dessins sont à la fois assez simples mais très sombres et riches,
avec quelque chose d’assez « poudré » qui donne une dimension assez
onirique. Les dessins à l’intérieur sont eux plus directs, plus prononcés :
le lecteur tombe au cœur de l’action, et le trait de crayon de l’illustrateur
ne nous laisse aucun doute là-dessus. Il y a des planches très percutantes, des
dessins de terreur ou de violences physiques très justes qui, même si elles
évoquent des choses absolument horribles qui me retournent l’estomac, ne
tombent pas dans l’erreur du gore trop facile. On ne montre pas du trash juste
pour choquer, les dessins sont un peu plus subtils et ne montrent que ce qu’il
est nécessaire de montrer. Un très bon équilibre entre texte et dessins pour
une histoire réussie. Essai transformé pour ma part.
Conclusion : Une belle découverte qui aura su convaincre la
néophyte que je suis en BD !
Je viens de la lire et il faut dire que je l'ai adorée pourtant je ne suis pas quelqu'un qui aime lire les BD
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