Auteur : Colleen
Hoover & Tarryn Fisher.
Éditeur : Hugo
Roman.
Nombre de
pages : 197.
Résumé :
« Charlie et Silas ont commencé à comprendre ce qui
leur est arrivé : tous deux ont perdu la mémoire et ne se souviennent
de rien. Il leur faut tout redécouvrir, mais un événement imprévu a encore
compliqué les choses. Leur mémoire s’est à nouveau évanouie au bout de
quelques heures, les obligeant à tout recommencer. Pourtant, ils progressent
dans leur quête des souvenirs et d’eux-mêmes. Ils sont désormais alliés dans
cette recherche malgré tout ce qui les a séparés et qu’ils doivent
redécouvrir. Et surtout, ils savent que l’explication de cette amnésie
pourrait être en eux et que “jamais, jamais”, cette expression qu’ils
retrouvent partout dans leur passé est peut-être la clé de tout. »
Mon avis :
L’intrigue – J’ai
acheté ce titre un peu sur un coup de tête : je l’ai croisé en librairie,
j’avais commencé à voir plusieurs blogueuses qui avaient cédé et prévu de le
lire, et comme c’est un roman très court je me suis dit pourquoi pas. Le nom de
Colleen Hoover a bien sûr aidé : de ce que j’ai lu d’elle, certains titres
m’ont beaucoup enthousiasmée, d’autant m’ont moins convaincue, et j’étais assez
curieuse de la voir ailleurs. En soi, je ne peux pas dire que j’ai été déçue. Never Never se dévore à une vitesse
folle, c’est très court. J’aime beaucoup la situation de départ : les deux
protagonistes se « réveillent » en ayant tout oublié de leur vie
précédente, et le lecteur découvre leur histoire en même temps qu’eux-mêmes.
C’est vraiment intéressant de nous permettre de progresser et d’évoluer dans
l’histoire en même temps que les deux protagonistes, c’est un procédé narratif
vraiment efficace qui fait beaucoup gagner en dynamisme. Le suspense en est
d’autant mieux maintenu pendant ces – courtes – 200 pages. Sur l’intrigue même,
on se demande vraiment dans quel type d’histoire on va être embarqué :
accident ? mauvais sort ? fantastique ? Le résumé a cet atout de
n’en rien dévoiler, et autant vous le dire, ce n’est pas dans ce premier tome
que vous aurez votre réponse. D’après moi, on va être dans une histoire assez
fantastique, avec une histoire de mauvais sort ou quelque chose du genre. Mais
ce ne sont là que mes pronostiques personnels et rien ne garantit qu’ils soient
corrects. Mais j’aime assez la fin de ce premier tome, qui dévoile un élément
qui peut vraiment faire bondir l’histoire d’un immense bond vers le dénouement,
mais qui s’arrête juste avant la résolution. J’en suis d’autant plus curieuse de
savoir en quoi va consister le deuxième opus de cette trilogie. Le seul point
noir selon moi, c’est la taille de ce roman. 200 pages, c’est très court,
surtout quand une bonne partie de l’histoire est consacrée à la découverte de
la situation par les personnages et le lecteur. Du coup, on commence tout juste
à voir l’intrigue se dessiner et à s’attacher aux personnages qu’on arrive déjà
à la fin, ce qui est un peu dommage. J’aurais aimé en avoir un peu plus à me
mettre sous la dent.
Le style – C’est
très agréable, sans prise de tête. On n’a pas réellement de différence de ton
entre les voix de Silas et de Charlie, peut-être peut-on le reprocher aux
auteures car ce serait un manque de réalisme, mais ça ne m’a pas gênée. Je suis
assez surprise par l’unité de ton entre Colleen Hoover et Tarryn Fisher. Ecrire
à quatre mains est un exercice difficile, et on ne sent pas les aspérités, les
deux styles se mêlent vraiment bien. Défi relever pour ces deux auteures !
Conclusion : Un roman court mais assez dynamique pour nous
donner envie de sauter sur la suite !
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