jeudi 6 octobre 2016

Une adolescence américaine, Joyce Maynard.




Titre : Une adolescence américaine.
Auteur : Joyce Maynard.
Éditeur : 10/18.
Nombre de pages : 257.

Résumé :
« Lorsqu’elle témoigne ainsi sur sa génération, au tout début des années 1970, Joyce Maynard a dix-huit ans. Un article publié dans le New York Times lui avait valu des tonnes de courrier et l’attention de beaucoup, dont celle d’une légende de la littérature, J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné. Paru un an plus tard, Une adolescence américaine en est la conséquence et la suite. À la fois mémoire, histoire culturelle, et critique sociale, cette série de courts essais établit, avec un étrange mélange de maturité et de fraîcheur, la chronique d’une adolescence américaine durant cette période charnière. »

Mon avis :
L’intrigue – Je ne sais pas si on peut réellement parler d’intrigue ici, car on est dans un témoignage sur une société à une période donnée, ici la société américaine dans les années 60. La narratrice, sur un coup de tête, suggère au rédacteur en chef du New York Times de lui commander un article. Sans doute amusé par l’audace, il accepte, et lui demande de rédiger un papier sur sa génération.
Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture, j’avais été intéressée par la période, mais aussi par un nom, celui de JD Salinger. On ne le retrouve au final que dans un court chapitre, puisque – chose que je ne savais pas – la relation de la narratrice avec l’auteur est racontée dans un autre livre, Et devant moi, le monde. J’irai sans doute regarder ce titre, car c’est l’envie de découvrir cette histoire qui m’avait poussée à acheter Une adolescence américaine, envie déçue ici.
Je ne vais pas revenir en détail sur les sujets abordés – la minijupe, l’inégalité des sexes, etc. – tout simplement parce que je ne suis pas là pour donner mon avis là-dessus, mais sur le livre. Ce que j’en dirai, c’est que j’ai aimé la façon dont ces sujets étaient abordés. La narratrice nous fait regarder la société par le filtre de son propre regard, de son expérience personnelle. Elle se sert d’anecdotes sur sa vie pour en arriver à des sujets sociétaux plus généraux. Après tout, une société est formée d’une multitude d’individus, alors ça m’a paru tout à fait logique de partir de l’individu pour en arriver à la société, et de voir à travers l’exemple de cette jeune narratrice les transformations opérées dans les années 60. Moi qui ne suis pas du tout adepte des questions sociétales en général et qui abhorre les témoignages à 90 % du temps, je n’arrivais pas à décoller mon nez de cet essai. À peine avais-je reposé ce livre que j’avais envie de le reprendre pour que l’auteure m’en dise un peu plus sur son époque.
Le style – Je trouve que Joyce Maynard a vraiment un style très agréable et fluide, et je crois qu’il n’en fallait pas moins pour me faire apprécier ce type d’ouvrage, très éloigné de ma zone de confort. Un truc est sûr, la suite de ses livres va très vite rejoindre ma wish list. Et pour ceux et celles que ça intéresserait mais qui auraient des envies plus « fictionnelles », elle vient de sortir un nouveau roman, Les règles d’usages, qui a de très bonnes critiques.


Conclusion : Une belle surprise pour un essai que j’entamais avec quelques a priori, que je recommande à tous les amoureux des sixties !

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