Titre : Les
Hauts de Hurlevent.
Auteur : Emily
Brontë.
Éditeur : Archipoche.
Nombre de
pages : 451.
Résumé :
« Lorsque Mr Earnshaw ramène d’un voyage un enfant
abandonné, Heathcliff, les réactions de ses enfants évoquent les orages qui
s’abattent sur le domaine des Hauts du Hurlevent. Le fils Hindley n’accepte pas
cet enfant sombre et lui fait vivre un enfer. La fille, Catherine, se lie très
vite à lui, d’un amour insaisissable et fusionnel. Tous trois grandissent, dans
cet amas de sentiments aussi forts qu’opposés. Heathcliff devient un homme sans
scrupule, qui jure de se venger des deux hommes ayant empêché le déploiement de
son amour: Hindley, le frère ennemi, et Edgar, le mari de Catherine. La
destruction de ces deux familles et de leurs descendances constitue alors son
seul objectif. Dans les paysages sauvages et immuables des landes du Yorkshire,
les déchirements sont nombreux, et cohabitent dans une passion extrême et des
tourments destructeurs... »
Mon avis :
Je ne vais pas épiloguer longtemps sur ce roman, pour la
simple et bonne raison que j’en ressors extrêmement perplexe. Les Hauts de Hurlevent faisait partie de
ces classiques que je brûle de dévorer. Je m’attendais à y trouver une belle
histoire d’amour bouleversante, à l’instar des Jane Austen par exemple. Il n’en
a évidemment rien été, bien au contraire.
Plus que l’histoire en elle-même, ce sont les personnages
qui m’ont rebutée. Tous sont d’une noirceur sans nom, et n’aspirent qu’à la
destruction des autres, aussi bien que d’eux-mêmes. Ce roman ne contient qu’égoïsme
et vengeance, manipulations, et les personnages se jettent bien volontiers dans
les pièges qui leur sont tendus, alors même qu’ils sont prévenus et re-prévenus
des dangers qu’ils courent.
Plus d’une fois, j’ai failli lâcher ce roman, ne comprenant
pas ce que l’auteure tentait de nous démontrer, et étant moi-même asphyxiée par
cette galerie de personnages toxiques. Je me suis fait violence, me répétant
que c’était un classique, un incontournable, et qu’il me fallait en comprendre
les tenants et les aboutissants. Autant dire que je n’ai pas été plus avancée à
la fin de ma lecture.
Je sais que beaucoup ont aimé ce roman, notamment pour ce
personnage d’Heathcliff, incarnation s’il en est du héros romantique et
torturé. Mais je n’ai pas du tout succombé au charme du ténébreux Bohémien, qui
va dans des extrêmes, poussé par un désir de vengeance qui ne me paraissait pas
logique.
Ce que j’en retire, c’est une forme de perversion de l’amour.
Les personnages sont tellement égocentriques et imbus d’eux-mêmes qu’ils font de
l’amour une arme qu’ils retournent contre les autres, ils le pervertissent pour
en faire quelque chose de néfaste et qui détruit tout autour de lui.
Conclusion : Une lecture intense et compliquée, harcelée par
des personnages terribles et pleins d’une haine que je n’ai pas toujours
comprise.
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