Titre : Les Misérables, tome 1.
Auteur : Victor
Hugo & Takahiro Arai.
Éditeur : Kurokawa.
Nombre de
pages : 246.
Résumé :
« Jean Valjean soutient depuis toujours sa sœur et
ses 7 enfants. Il essaie de gagner de l'argent et de les nourrir comme il peut
en élaguant des arbres. Mais l'hiver arrivé, il n'a plus de travail. Après
avoir vendu le pistolet de son défunt père, il ne peut même plus braconner et
se trouve obligé de voler du pain pour les empêcher de mourir de faim.
Malheureusement, il se fait arrêter. Sorti de prison après 19 ans
d'incarcération, c'est un homme changé, un rebut de la société qui n'a plus foi
en rien. Après s'être fait rejeter de toutes les auberges et tous les villages
sur son passage, il trouve refuge chez l'évêque Bienvenu, un homme d'église au
cœur bon, qui ne vit que pour aider son prochain... Commence alors pour Jean
Valjean, l'ancien forçat, une nouvelle vie. »
Mon avis :
L’intrigue – C’était
mon premier manga. Je voulais essayer, et quand j’ai vu ce titre, je me suis
dit que ce serait une bonne occasion de me plonger dans un classique que je
n’ai jamais lu, sinon quelques extraits, tout en découvrant le manga.
Je ne peux pas trop revenir sur l’intrigue pour le moment,
notamment parce qu’au final, malgré les 246 pages de ce premier tome (d’une
série de 7), il ne se passe en fait pas grand-chose.
Le style – C’est
plutôt de l’interprétation de Takahiro Arai que je vais parler aujourd’hui. Il
y a une chose qui m’a gênée, mais j’ai l’impression que c’est une figure de
style du manga en général, c’est le fait de tout le temps faire hurler les
personnages avec des torsions de visages très violentes. En repensant aux mangas
que j’ai pu feuilleter et aux animés que j’ai regardé étant plus jeune, je me
rends compte que c’est un effet de style qu’on rencontre souvent. Sauf qu’ici,
ça ne me paraissait pas justifié du tout. J’avais au contraire des paroles qui
me semblaient beaucoup plus douces, presque des soupirs, mais que l’auteur
faisait hurler aux personnages.
Il y a une seconde chose qui m’a un peu perturbée, mais là
ma méconnaissance du livre de Victor Hugo peut entrer en compte. Tout au long
de ce tome, le personnage de Jean Valjean et poussé par une sorte de démon
intérieur, représenté sous les traits d’un lion, et qui l’amène à toutes sortes
de méfaits ou réactions de rejet. Mais cette métaphore est vraiment
omniprésente. Alors peut-être que c’est déjà le cas dans le texte d’origine et
dans ce cas Takahiro Arai n’a fait que retranscrire cette donnée, soit il l’a
volontairement poussée à un extrême qui m’a un peu désorientée, car elle donne
une dimension assez surnaturelle à une histoire qui est pourtant tout ce qu’il
y a de plus terre à terre.
Concernant les dessins en eux-mêmes, je ne suis pas experte,
mais ils m’ont personnellement plu. L’espace de la page est bien réfléchi dans
son ensemble et permet une construction souple du récit, qui convient
parfaitement à la novice que je suis.
Conclusion : Une bonne idée pour aborder un classique de
manière originale, notamment avec les plus jeunes qui n’aiment pas
particulièrement la lecture.
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