Résumé
En se basant sur les témoignages de survivantes, Marie-Jo Bonnet dresse le portrait de l'amitié féminine qui unit les femmes dans les camps nazis et leur permit de supporter la vie quotidienne et de survivre.Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle, Odette Abadi, Simone Veil, Margarete Buber-Neumann, Odette Fabius, toutes les déportées témoignent de l'importance de l'amitié comme vecteur de survie que ce soit à Ravensbrûck, Auschwitz-Birkenau ou dans les commandos de travail forçé.
Mon avis
Un livre acheté par curiosité lors du salon du livre de Caen, car le sujet m'intéresse beaucoup, et j'avais envie d'en savoir plus, car j'avais eu un gros coup de coeur pour "Kinderzimmer" de Valentine Goby, qui évoque une histoire similaire. Mais au final, c'est une déception. Chose rare, j'ai failli abandonné à la fin du premier chapitre. J'ai tenu bon, et heureusement car les chapitres 2 et 3 étaient plutôt très intéressants, mais les deux derniers moins. Le souci principal, c'est que le propos semble beaucoup trop désordonné, on a du mal à suivre les histoires des différentes protagonistes. Et en plus, l'auteure intègre beaucoup trop de citations, et ça coupe énormément la lecture. C'est vraiment dommage, parce que personnellement je trouve que le sujet est fascinant, et en plus on sent que l'auteur est très bien renseignée sur le sujet.
On y apprend des facettes de l'internement en camps de concentration qui sont très surprenantes, voire un peu polémiques, et qui ont renversé certaines de mes connaissances et certitudes. Par exemple, dans les camps, saviez-vous que des groupes de résistantes considéraient les juives comme une "caste" inférieure, plus proche de la vermine que de l'humain, parce qu'elles n'avaient pas assez résisté lors des rafles ? Beaucoup d'infos et d'angles de vues nouveaux sur cette période de l'histoire. Et une bonne façon de réfléchir à notre propre façon de vivre.
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