samedi 3 septembre 2016

Update lecture : août 2016

Salut tout le monde !
Comme promis, je reviens avec un article "bilan" de mes lectures du mois d'août, des lectures moins nombreuses que prévu.
Pour éviter d'avoir un article trop long, je ne mettrai que mes avis (que je vais essayer de raccourcir), et je vous renvoie vers les pages de chaque livre pour le résumé.




La loi du coeur, d'Amy Harmon.
On commence avec du lourd. J'ai découvert Amy Harmon avec Nos faces cachées, qui avait été un coup de coeur comme j'en avais rarement eu. Je n'ai pas encore lu L'infini +1, mais j'étais contente de retrouver cette auteure qui avait su tant me charmer. Autant dire que la déception n'en a été que plus grande.
Commençons par l'histoire : LE détail qui m'a sans doute le plus gênée, c'est ce besoin limite obsessionnel de donner aux répliques un côté très oral, et, pardon de l'expression, très bouseux. Non seulement je ne trouve pas ça nécessaire, mais ça freine en plus énormément la lecture, c'est dommage.
L'intrigue en elle-même ne m'a pas plus attrapée que ça. J'ai eu beaucoup de mal à croire aux personnages, et surtout à celui de Georgie, sans doute justement à cause de son langage. Moïse est plutôt touchant dès les premières pages, mais quelque chose que je n'explique pas m'empêchait d'adhérer totalement à son personnage.
J'ai cependant aimé le découpage en deux parties avant/après, qui permet de vraiment faire avancer l'histoire en avant. Par ailleurs, la seconde partie est bien plus intéressante que la première et mérite qu'on s'accroche.
Pour la couverture, pour laquelle j'ai eu un vrai blocage. Attention, elle est vraiment très belle et réussie, les couleurs sont superbes. Mais il y a un détail qui m'a vraiment gênée : Moïse est blanc. Le problème quand on appose un visage sur une couverture, c'est qu'il faut qu'il puisse coller à la description qui en est fait et à l'idée que le lecteur s'en fera. Régulièrement dans le livre, on nous parle de la couleur foncée de la peau de Moïse, et à chaque fois je me disais que ce n'était pas possible, puisque sur la couverture il est blanc. Et ça a été à la base d'un vrai blocage dans ma lecture.

Vous n'aurez pas ma haine, d'Antoine Leiris.
Ceci est une ALERTE LACRYMALE ! Âmes sensibles, s'abstenir. Un véritable page-turner, très court de surcroît. Un discours très émouvant, bien écrit et plein de pacifisme.
Vous aviez sans doute entendu parler de cette lettre qu'Antoine Leiris avait publié sur Facebook, intitulé comme ce titre. La diffusion de ce message avait été virale : après la mort de sa femme, Hélène, lors des attentats au Bataclan, le jeune homme se retrouvait père célibataire, avec un bébé de 18 mois dans les bras. Mais peu importent les circonstances : l'auteur ne laisse pas aux terroristes la gloire de cet assassinat et ne les traite que comme le bras de la fatalité, qui voulait lui retirer l'amour de sa vie. Déshumanisés, ces terroristes perdent sur tous les plans. Avec humour et sensibilité, Antoine Leiris raconte la fourmilière de bonnes intentions qui se met en place autour de lui et de son fils, et compose avec un brio un émouvant requiem à sa femme disparue.

Journal d'un vampire, tome 3, de L.J. Smith.
Alors, mon avis sera un peu décousu, pour la simple et bonne raison que j'ai lu le tome 2 il y a très très longtemps. Du coup, j'ai eu un peu de mal à me remettre dedans, d'autant que la série raconte une histoire très différente et que du coup, j'ai tendance à confondre parfois entre les deux.
En ce qui concerne l'intrigue même, j'ai été surprise de constater à quel point on s'éloigner de l'histoire traditionnelle de vampires, avec l'introduction des kitsune, des démons japonais. Mon manque cruel de connaissances dans ce domaine a sans doute été un handicap. Ceci dit, la lecture reste agréable et facile, et on accroche toujours. Je pense, du coup, faire une petite pause dans la série pour me concentrer sur les livres et éviter de me disperser.


La vérité sur Alice, de Jennifer Mathieu.
J'avais acheté ce livre un peu sur un coup de tête, et même s'il n'a pas été un coup de coeur, je ne le regrette pas. Idéal pour passer deux heures tranquillement, sans se prendre la tête. On a envie de détester tous les personnages de ce livre qui gravitent autour d'Alice sans exception, car ils sont tous plus hypocrites les uns que les autres.
Un point que la forme, si bien pensé que je tiens à le signaler ici. Les chapitres correspondent chacun à un personnage, qui peuvent revenir plusieurs fois. Tout le livre tourne autour des ragots concernant Alice, et ce qu'elle aurait fait ou non. Ce que, personnellement, j'ai trouvé vraiment bien pensé, c'est que tout le livre nous est raconté par ces détracteurs, ou le seul ami qui lui reste, et qu'Alice ne prend la parole que dans le dernier chapitre. Ainsi, à l'instar de ce qu'il se passe dans cette histoire, la forme reflète une certaine impasse, puisqu'alors que le titre nous annonce une recherche de la vérité, l'intéressée principale n'intervient qu'aux dernières pages. Une bonne idée de l'auteure qui mérite d'être soulignée.

Les lettres volées, de Silène Edgar.
Le top dans ce petit roman ado plein de charme : les connaissances solides de l'auteure. Pendant mes études de Lettres, j'ai pas mal étudié le XVIIe siècle, et notamment la correspondance précieuse de cette période. Et c'est vraiment très agréable de retrouver, de façon sous-jacente, les codes et attitudes des dames.
Outre ceci, on apprécie aussi le charme et la légèreté de cette petite histoire sans prise de tête, qui mêle histoire et fiction. Là encore, un petit moment de lecture sans complications.




Le quidditch à travers les âges, de JK Rowling.
Je ne serai pas longue ici, car bien évidemment, dès qu'il s'agit de retrouver l'univers Harry Potter, je suis heureuse. Une jolie manière d'étendre ce monde et de s'amuser. Personnellement, c'était l'une de mes petites lectures tranquilles au bord de la piscine cet été, et ça passe tout seul !

Divergente, tome 2, de Veronica Roth.
Lu dans le cadre du week-end à 1000, ce tome 2 ne m'a pas déçue. J'avais aimé le premier tome sans avoir de gros coup de coeur, ce deuxième tome m'emballe un peu plus. Contrairement à mes habitudes, j'ai lu les livres après avoir vu les films, et je pense que du coup je vais garder ce fonctionnement pour le dernier tome. Mais c'est une belle saga, et j'ai hâte de découvrir comment se terminera cette histoire.







Riquet à la Houppe, d'Amélie Nothomb.
Alors. Alors, alors, alors. Ceux qui me côtoient dans la vraie vie connaissent mon amour pour Nothomb. J'avais découvert cette auteure à l'adolescence, et depuis, tous les ans, mi-août sonne la sortie de son nouveau roman. Mais il fallait bien l'avouer, depuis quelques années, les déceptions s'enchaînent et mon plaisir n'en était que plus gâché à chaque fois.
Mais là... bonheur ! Enfin, je retrouve la vraie Nothomb, ce style qui m'avait tant marquée, cet univers. J'avais un peu (beaucoup) peur quand j'avais vu qu'elle se lançait une nouvelle fois dans la réécriture de conte - je n'avais pas du tout aimé Barbe bleue. Riquet est le conte qui lui fallait. Des vraies personnages loufoques, aux prénoms qui sont à eux seuls tout un programme. Une intrigue qui n'appartient qu'à elle, alors même que la forme de la réécriture impose que l'on connaisse le dénouement. J'ai aimé, re-aimé, et je renoue enfin avec Nothomb.

In loving memory, de Manhon Tatin.
Acheté complètement par hasard dans une petite librairie qui fait découvrir des auteurs indépendants, c'est le titre qui m'avait attirée. C'est un petit texte vraiment court, qui se lit d'une traite. Un joli texte, même si on révèle quelques incohérences. On parle notamment de tatouages, et je ne pense pas que l'auteure soit déjà entrée dans un salon de tatouages. L'attitude du tatoueur et certaines étapes racontées manquent de réalistes ou ne collent carrément pas : par exemple, le personnage - qui est douillet - vient de se faire tatouer entre les omoplates, et juste après son compagnon touche le tatouage. Sur une zone aussi sensible, et juste après le tracé, vous pouvez me croire, même quelqu'un qui résiste bien à la douleur ne se laisse pas toucher sans avoir mal. Mais là, je pense que mon expérience de tatouée me rend un peu pointilleuse.
Pour en revenir au texte : le style n'est pas mauvais même s'il n'est pas très marqué, l'histoire est touchante. Je pense que c'est un livre qu'on traverse avec un certain plaisir sur le moment, mais sans qu'il nous marque ensuite.

Compte jusqu'à 8..., de Mélissandre L.
J'ai un peu de mal avec les nouvelles en règle générale, je trouve que les intrigues s'y déroulent trop rapidement et manquent de naturel. J'ai tout de même apprécié celle-ci. L'histoire est bien écrite, on plonge dans l'univers corse et dans ses paysages qu'on imagine sublimes.
Ici, on a une réécriture d'un conte populaire corse, ce qu'en soit je trouve très original. C'est un folklore que, personnellement, je ne connais pas du tout, et j'ai aimé m'y plonger pour quelques pages. Une bonne lecture, je lirai ses autres nouvelles (en ligne gratuitement sur Amazon).

14-14, de Paul Beorn et Silène Edgar.
Cet ebook était depuis un petit moment dans ma tablette, et je suis contente d'enfin y avoir plongé le nez. Là encore, le fond historique est bien étudié et bien rendu. L'intrigue a le mérite d'être très originale, ce qui manque parfois un peu dans la littérature adolescente. L'âge des protagonistes et leurs préoccupations étaient parfois un peu trop éloignés de mon monde d'adulte, mais à part ce point, ça a été une lecture très agréable, porteuse de suspense, et jusqu'au bout on se demande comment Hadrien échappera à l'arrivée de la Première Guerre mondiale.

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